Un crédit immobilier est une opération financière qui vous permet d’acquérir une résidence principale ou secondaire, ou de financer un investissement à usage locatif ou défiscalisant, en France ou à l’étranger. Pour vous permettre de réaliser votre projet immobilier, une banque ou un établissement bancaire vous prête l’argent nécessaire.

Chaque mois, vous remboursez une partie de cet emprunt à un taux fixé par la banque ou l’organisme de prêt, et ce durant toute la durée du crédit.

Pour un tel projet, plusieurs types de crédits sont proposés pour répondre aux besoins variés des emprunteurs.

Ces emprunts, permettant d’acquérir un logement, se divisent généralement en deux grandes catégories : les prêts aidés et les autres.

Les prêts aidés pour compléter votre prêt immobilier

Soumis à condition de ressources ou de statut, ces crédits sont proposés à des taux préférentiels et viennent en complément d’un prêt classique. Voici quelques exemples de prêts aidés.

• Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) : comme son nom l’indique, il est proposé sans intérêt. Il aide les primo-accédants à financer une partie de l’acquisition d’une maison ou d’un appartement. Soumis à des conditions de ressources, il s’applique généralement lorsqu’un particulier veut acquérir d’un logement neuf ou rénover l’ancien dans certaines zones géographiques.
• Le Prêt Accession Sociale (PAS) est destiné aux ménages modestes qui souhaitent devenir propriétaires de leur résidence principale. Il ne peut pas être cumulé avec un prêt classique souscrit auprès d’une banque. Mais il peut l’être avec le PTZ ou le prêt Action Logement.
• Le Prêt Action Logement est accordé par certaines entreprises à leurs salariés. Ce prêt à faible taux d’intérêt vise à faciliter l’accession à la propriété ou à payer des travaux dans une résidence principale.

Les prêts immobiliers classiques pour financer son logement

Pour financer le montant total de votre futur logement en France, vous aurez sûrement besoin d’emprunter. Il existe différents types de prêts tels que :

• Le prêt amortissable : c’est le plus courant. Il repose sur des mensualités régulières, comprenant une partie du capital emprunté et les intérêts calculés sur le capital restant dû. Autrement dit, vous remboursez chaque mois une partie de la somme empruntée, appelée le capital, ainsi qu’une partie des intérêts calculés sur la base du barème déterminé lors de la signature du contrat.
• Le prêt relais : il est destiné à ceux qui souhaitent acquérir un nouveau bien avant d’avoir vendu leur logement actuel. Dans ce cas, une banque ou un autre établissement financier vous prête entre 60 et 70 % du montant estimé de la vente future. Il s’agit d’un crédit à court terme, d’un an renouvelable une fois, que vous remboursez en différé. Tant que vous ne trouvez pas un acquéreur pour votre ancien logement, vous ne remboursez que les intérêts de la somme avancée par la banque.
• Le prêt in fine : il est souvent choisi par les investisseurs immobiliers. Contrairement au prêt amortissable, les mensualités ne couvrent que les intérêts et le capital est remboursé en une seule fois à la fin du prêt.
• Le prêt achat-revente, aussi appelé prêt relais-achat, il s’agit de transition. Il se démarque par son modèle de ligne de crédit unique : vous souscrivez à un seul prêt qui couvre l’emprunt nécessaire à l’acquisition de votre nouveau bien et l’avance de la banque sur la cession de l’ancien. Vous ne vous acquittez donc que d’une mensualité lissée sur toute la période du remboursement.

L’apport personnel représente la somme d’argent dont vous pouvez disposer directement pour réaliser votre projet en France. Cet argent est souvent le fruit de votre effort d’épargne ou le résultat d’un héritage.

Cette somme d’argent joue un rôle considérable dans l’octroi du prêt et pour ses conditions. Son montant est un gage de votre sérieux aux yeux des organismes financiers. Il peut vous donner un coup de pouce appréciable, notamment pour la prise en charge des frais annexes d’un crédit immobilier, comme les frais de notaire. Il est, à ce titre, plus difficile d’emprunter sans cette somme d’argent apportée par le particulier.

Les banques demandent dans la majorité des cas au moins l’apport des frais de notaire et des frais d’agence. Il est conseillé d’avoir au moins 10 % d’apport pour faciliter l’obtention de votre crédit.

Bon à savoir : pour un investissement locatif et notamment dans le cadre d’un dispositif fiscal, il est plus facile d’obtenir un prêt sans cette somme d’argent.

À la différence des autres types d’emprunts, les prêts immobiliers procurent uniquement des fonds en vue de l’acquisition d’un logement et les travaux éventuellement nécessaires. Le prêt auto ou encore le prêt personnel entre dans le cadre du crédit à la consommation, avec une législation et des conditions spécifiques. Vous pouvez avoir recours à un crédit immobilier si votre projet de vie est de :

• Devenir propriétaire d’un bien (neuf, ancien) ou d’un terrain.
• Acheter un bien en vente en l’état futur d’achèvement (Vefa). Ce type d’opération permet d’acquérir un logement à construire ou en cours de construction.
• Payer vos travaux.
• Renégocier votre crédit.
• Basculer sur un prêt achat-revente.
• Acquérir des parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier).

L’un de vos projets se trouve ici, faites une simulation dès maintenant de votre futur crédit immobilier*.

Si le taux d’intérêt joue un rôle primordial dans le choix d’une offre de prêt immobilier, il faut savoir qu’il en existe plusieurs. Chacun a ses avantages. Une analyse précise est recommandée pour s’assurer d’un crédit aussi avantageux que sûr. Les différents types de taux immobiliers :

• Le taux fixe ne varie pas pendant toute la durée du prêt. Ce type de taux garantit des mensualités stables, ce qui permet une meilleure gestion du budget à long terme.
• Le taux variable fluctue en fonction des évolutions des indices de référence du marché. Cela signifie que le montant de vos mensualités peut augmenter ou diminuer au fil du temps.
• Le taux capé fonctionne de manière similaire au taux variable, mais avec une limite maximale de fluctuation.
• Le taux mixte combine à la fois un taux fixe et un taux variable. Généralement, une première période de remboursement est à taux fixe, puis le prêt passe à un taux variable.

Les composantes du taux annuel effectif global (TAEG) d’un crédit maison

Le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) est un indicateur essentiel qui permet de connaître le coût réel d’un crédit immobilier. Il inclut non seulement le taux d’intérêt, mais aussi l’ensemble des frais associés au prêt. Voici les principales composantes du TAEG.

• Le taux d’intérêt, qui correspond aux intérêts dus sur le montant emprunté, est généralement calculé en pourcentage du capital restant dû.
• Les frais d’assurance emprunteur dont le montant dépend de plusieurs facteurs, tels que l’âge, l’état de santé du particulier concerné par ce projet, la durée du prêt.
• Les frais de garantie couvrent le risque de non-paiement pour la banque. Il peut s’agir d’une hypothèque ou d’une caution.
• Les frais de dossier rémunèrent la banque pour l’instruction et la gestion administrative de votre dossier de prêt. Le montant de ces frais peut être négocié.
• Les frais de courtage qui correspondent à la commission perçue par le courtier.
• Les autres frais inhérents à votre crédit tels que les frais d’expertise immobilière, les frais de notaire, ou encore des frais de pénalité si vous voulez rembourser avec anticipation votre prêt.

Les taux pour ce type d’opération du moment en France

En France, les taux des crédits permettant d’accéder à la propriété sont influencés par plusieurs facteurs, notamment les décisions de la Banque centrale européenne (BCE), l’évolution des taux sur le marché financier et la situation économique globale. Sans oublier la durée du prêt, son montant et le profil du particulier qui veut devenir propriétaire. En effet, ces critères entrent également en jeu dans le calcul de votre taux immobilier.

Les comparateurs sur Internet, comme le baromètre des taux proposé par Djcourtage montaux, vous communiqueront une information précise sur les taux actuels. Suivez leur évolution pour choisir le moment le plus favorable pour souscrire un crédit pour ce type de projet.

Il n’existe pas à proprement parler de profil type pour une transaction immobilière. Qu’il s’agisse d’une personne physique majeure ou d’une Société Civile Immobilière (SCI), ces profils peuvent dans les faits souscrire un ou plusieurs prêts rendant possible l’accession à la propriété.

L’âge de la personne qui emprunte

Si la majorité, 18 ans, est requise pour obtenir un crédit, il n’existe pas d’âge maximum pour emprunter à une banque ou à un autre organisme financier. Autrement dit, une personne de 80 ans peut, en théorie, avoir recours à un crédit immo. Toutefois, tout comme une personne d’une vingtaine d’années, les seniors sont jugés par les organismes financiers comme plus risqués. Pour les premiers, ces derniers se basent sur leur jeune expérience. Pour les seconds, ils s’arrêtent sur les risques de santé. Pour ces profils, les garanties et notamment l’assurance de prêt devront être solides et influeront à la hausse sur le coût global du crédit.

La situation professionnelle et les revenus du particulier qui veut emprunter

Plus votre situation professionnelle sera stable avec des revenus réguliers, plus facilement vous obtiendrez un prêt. Un fonctionnaire ou un salarié en CDI part avec un atout favorable pour se voir octroyer un crédit comparativement à une personne en CDD, un intermittent du spectacle ou un auto-entrepreneur. Mais, pour ces derniers, cela ne veut pas dire que l’obtention d’un prêt est impossible.

Faire un crédit pour un acquérir un bien en solo ou à plusieurs

Un crédit immobilier peut être souscrit seul, à deux et plus encore. On parle alors d’emprunteur et de co-emprunteur (s). Votre ou vos partenaires d’emprunt et vous-même vous engagez réciproquement et solidairement. Vous bénéficiez des mêmes droits et vous vous conformez aux mêmes obligations contractuelles.

Découvrez nos astuces et conseils pour mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir un crédit immobilier.

Ce type d’opération est un acte fort et très engageant qu’il faut étudier et préparer avec soin. L’acquisition d’une maison ou d’un appartement ou plus globalement l’investissement foncier suit un cheminement précis. Voici les principales étapes :

1-Vous définissez votre projet et votre budget

Avant de vous lancer, il est important de bien définir vos attentes et vos besoins : acquisition d’une habitation principale ou secondaire, investissement locatif, investissement dans une SCPI, etc.

Vous devez ensuite connaître le budget que vous êtes en mesure d’investir. Deux notions sont alors à bien discerner :

• Votre capacité d’emprunt : grâce à elle, la banque ou un autre établissement financier saura si vous êtes en mesure de rembourser la somme d’argent prêtée par un organisme de crédit.
• Votre capacité d’achat, à savoir le budget total pour votre projet d’acquisition d’un bien. Ce budget tient compte de la ligne d’emprunt qui vous sera octroyée, de l’apport personnel que vous souhaitez concéder et des frais annexes tels que les frais de dossier, de notaire, etc.

Vous pouvez utiliser notre calculatrice, via Internet, qui vous permettra de déterminer votre capacité d’achat et votre budget et de passer à l’étape de la recherche du bien rêvé.

2-Vous recherchez votre logement

Vous connaissez votre budget, vous savez dans quel but vous souhaitez investir, vous avez établi vos critères de choix, comme le secteur géographique, le type de bien (appartement ou maison), la superficie, le nombre de pièces, avec ou sans jardin, etc. Vous pouvez commencer vos recherches. Cette recherche peut être longue et vous demandera une grande réactivité et peut-être quelques compromis sur vos critères. Mais pas d’inquiétudes, vous finirez par trouver le bien de vos rêves.

3-Vous signez votre compromis ou promesse de vente

Vous avez trouvé la maison ou l’appartement qu’il vous faut. La proposition d’achat a été acceptée par le ou les vendeurs. Vous allez signer un compromis ou une promesse de vente. Alors que la promesse de vente n’engage que le vendeur à vous réserver le bien, le compromis de vente, quant à lui, vous engage vous et le vendeur à conclure la transaction dans un état et à un prix préalablement fixé. Dans les deux cas, vous bénéficiez d’un délai de rétractation et vous versez un acompte. Il est de 10 jours ouvrables à compter de la date de signature, sans justification et sans pénalité. Au-delà de ce délai, vous pouvez perdre l’acompte en cas de désistement.

4-Vous recherchez un financement

Trouver le bon financement s’avère être une tâche longue et fastidieuse. Cela nécessite de comparer plusieurs offres de prêt. C’est pourquoi faire appel à un courtier peut être intéressant. Il effectuera ce travail de recherche pour vous, vous gagnerez ainsi du temps et bénéficierez de conseils avisés.

5-Vous constituez votre dossier de crédit immobilier

La constitution de votre dossier est une étape incontournable. De ce dossier dépend l’octroi de votre prêt. Il comprend, entre autres, des documents relatifs à :

• Votre situation personnelle : pièce d’identité, acte de mariage ou de PACS, etc.
• Votre situation professionnelle : bulletins de salaire, contrat de travail, etc.
• Votre situation bancaire et financière : relevés de compte et justificatifs concernant d’autres placements.
• Vos emprunts en cours : tableaux d’amortissement et contrats de créances.
• Votre projet immobilier : compromis de vente, estimation des travaux, etc.

Commencez à recueillir un maximum de documents en vous référant à la liste des pièces à fournir pour votre demande de crédit, et faites-vous accompagner par un courtier pour que votre dossier soit parfait. Contactez le courtier Djcourtier montaux le plus proche de chez vous.

6-Votre courtier expert Djcourtier montaux transmet votre dossier à ses partenaires

Une fois les documents collectés, votre conseiller Djcourtier montaux se charge de les transmettre à l’ensemble de ses partenaires bancaires. Il trouve la solution de financement la plus adaptée à vos besoins et à votre situation. Il défend également votre dossier pour vous. Grâce à ses relations privilégiées avec les plus grands établissements bancaires, Ymanci vous garantit de vous obtenir un crédit aux meilleures conditions*.

7-Vous recevez un accord de principe

Après une étude de votre profil, un organisme prêteur vous donne son accord de principe pour l’octroi d’un crédit immobilier. L’accord de principe n’est pas définitif et ne vaut pas acceptation ferme de votre demande. Pour donner un accord définitif, l’organisme est susceptible de vous demander d’autres justificatifs. À l’issue de cette nouvelle analyse, il vous donnera son accord définitif ou refusera votre demande.

8-Vous signez votre offre de prêt

Vous avez reçu un accord ferme d’un organisme financier pour l’octroi d’un emprunt. Il peut dès lors éditer un contrat d’offre de prêt retraçant toutes les modalités préalablement fixées. Votre conseiller Djcourtier montaux vous accompagne pour vérifier que les conditions sont respectées et pour vous apporter toutes les précisions nécessaires à la bonne compréhension de votre offre de prêt.

9-Vous signez l’acte de vente chez le notaire

Une transaction immobilière s’effectue obligatoirement devant le notaire. Ce dernier établit un acte de vente qui reprend les éléments présents dans le compromis ou promesse de vente, à savoir : les coordonnées, les caractéristiques du bien, les diagnostics obligatoires, le prix, les frais de notaire ou les garanties. C’est le notaire qui s’occupe de l’appel des fonds auprès de la banque. Une fois le virement des fonds effectué, cet acte est enregistré par le notaire. Vous recevrez votre titre de propriété et les clés de votre nouvelle habitation.

10-Propriétaire, vous commencez à rembourser votre prêt

Les clés en main, vous êtes enfin propriétaire. Vous commencez à rembourser votre emprunt auprès de votre banque ou de votre organisme financier. Découvrez les étapes d’un crédit immobilier plus en détail.

Lorsque vous souscrivez un crédit immobilier, il vous sera recommandé de prendre une assurance emprunteur. Également appelée assurance de prêt ou assurance décès invalidité, elle n’est pas obligatoire, mais elle est fortement conseillée.

Elle prend en charge le paiement des mensualités de votre prêt dans le cas où vous n’auriez plus la possibilité de le faire. L’assurance de prêt couvre entre autres : les risques de décès, d’invalidité, de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA).

En prenant votre relais dans le remboursement de vos créances, l’assurance emprunteur est une protection pour vous et vos proches.

Lors de la souscription d’un crédit immobilier, plusieurs étapes doivent être suivies, parmi lesquelles les délais de réflexion et la période de validité de l’offre.

Le délai de réflexion du crédit immobilier

Conformément à l’article L. 313-34 du Code de la consommation, une fois que vous recevez l’offre de prêt immobilier de votre banque ou établissement financier, vous bénéficiez d’un délai de réflexion obligatoire de 10 jours calendaires. Pendant cette période de réflexion, vous ne pouvez ni accepter ni signer l’offre de prêt. Ce délai est conçu pour vous permettre de bien analyser les conditions du crédit et, si nécessaire, de comparer les propositions faites par d’autres établissements bancaires.

La durée de validité de l’offre de prêt immobilier

Une fois que le délai de réflexion est écoulé, l’offre de prêt immobilier est encore soumise à une période de validité limitée. En effet, la banque n’est pas tenue d’honorer son offre indéfiniment. En règle générale, la durée de validité d’une offre de crédit immobilier est de 30 jours à compter de la date de réception par le futur propriétaire.